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OK, je suis pas la nanny du Prince George mais quand même!!!
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13 juillet 2017

grosse, grosse prise de tête...

Ci dessous, la retranscription d'un mail envoyé ce soir à une amie dont la sagesse me sera bien utile en ce moment. Je traverse une période assez douloureuse professionnellement et comme d'habitude j'ai besoin de l'aide exterieure pour m'assurer que ce que je vis n'est pas normal tant je ne fais pas confiance à mon ressenti...Eh Adamsfamily z'y va, aide moi, d'après toi je prends trop à cœur tout ça où il y vraiment foutage de gueule de la part du père??? Et du coup ma prochaine démission devient légitime?!? On est bien d'accord, le père ignore complètement ma présence, je me la joue pas là ??? Lis le mail et dis moi, il y a motif à démission là car je ne pourrai rien changer à la situation. 
Attention, mail touffu et confus, bonne chance...
Salut, 
Je me dis que si je te fais une présentation factuelle de la situation par mail, tu sauras  de quoi je souhaite te parler. 
Chronologiquement voilà ce qui me préoccupe depuis quelques semaines voir quelques mois, mais ça s'est intensifié ces 6 dernières semaines. Mon questionnement n'est pas au niveau de la légitimité des émotions que suscitent ces événements mais plutôt comme dit dans le message vocal au niveau de l'expression orale, l'explication qui doit être professionnelle et sans trop d'affectif...Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens comme inapproprié et irrespectueux.
Voilà le topo.
- le 22 juin, je demande à la maman de m'accorder un petit moment pour parler de Johann et de ses difficultés à manger seul, elle me répond qu'on trouvera certainement un moment dans la matinée...J'attends toujours...Le point que je souhaite aborder est le fait que l'enfant attend passivement, les mains sur les genoux le torse appuyé contre la table que sa mère dépose la nourriture avec les doigts dans sa bouche. Sinon il ne mange pas. Il a 4 ans. Au jour d'aujourd'hui je n'ai pas eu l'occasion de véritablement parler avec elle de ça, j'ai du feinté entre 2 portes pour la choper et lui dire que ce n'est pas comme ça qu'il apprendra à se nourrir seul. Donc pas une conversation posée mais des minutes grappillées, c'est assez désagréable comme impression. 
- il y a 4 semaines un matin, le père est assis à la table du petit déjeuner il compulse son ordi, Johann 4 ans , à jeun, descend et me demande un biberon de sirop à la fraise. Je dis non pas avant le petit déjeuner, après on verra. Johann commence à hurler assis à côté de son père, il pleure, crie se roule sur le banc. Au bout de 10 minutes le père lève les yeux et demande à Johann ce qui se passe. Je réponds au père que le petit a demandé un biberon de sirop et que j'ai dit non. Pas de réaction de la part du père. Quelques minutes plus tard il se lève et donne un biberon de sirop à Johann devant moi. Je quitte la cuisine. La mère n'est pas présente.
- il y a 2 semaines. À la table du petit déjeuner je suis seule avec les enfants, je supervise le petit déjeuner pendant que les parents se préparent à l'étage. Johann étale du Nutella sur sa crêpe, pas beaucoup juste au milieu. Le père arrive, s'asseoit et dit à Johann en lui montrant se crêpe qu'il y a encore plein de place pour mettre plus e Nutella. Le petit répond qu'il n'a pas pu car Maryline ne veut pas. (Je n'ai rien dit de tel car il ne m'a pas demandé s'il pouvait en mettre plus ou pas, c'est donc un mensonge.) Avant que je puisse intervenir le père regardant son fils lui dit alors en Allemand mais je comprends"Mais ce n'est pas à propos de ce que veut Maryline, mais c'est ce que Johann veut." Sans me regarder. Je bondis alors et lui rétorque, même si ce n'est pas vrai puisque je le répète le petit ne m'a pas demandé s'il pouvait ou pas, que si si c'est bien à propos de ce que Maryline veut  quand Johann veut tartiner le pot entier de Nutella sur sa crêpe! Ce à quoi le père répond par un Ah oui. Puis il part. La mère n'est pas présente.
Je suis crispée reste de la journée, distante et mal à l'aise en présence des parents.
La semaine après, le 29 juin j'envoie un mail à la mère sollicitant une entrevue avant notre départ en vacances. Le prétexte: parler de l'education des  enfants, faire le point sur ce qu'on peut mettre en place pour l'année à venir. La mère me répond par un mail me disant que c'est ok, elle en parle avec son mari pour voir quand on met ça en place mais qu'elle tient à m'avertir que son mari voudra sûrement me parler de la fois  où il m'a trouvé bizarre, d'ailleurs elle aussi m'a trouvé bizarre. (C'est ce que j'ai raconté juste en haut, le coup de la crêpe.) 
À ce point, je suis en colère contre le père qui agit comme si je n'étais pas là dès que je suis en conflit ou pas avec Johann. Mais c'est pas finit.
- hier je demande une 3e fois à la mère si on pourra parler avant la fin de semaine prochaine. Réponse, non son mari n'aura sûrement pas le temps. Je lui réponds alors que je prendrai le temps quand même de parler avec lui la semaine prochaine puisque la mère ne sera pas là. Car je veux qu'il sache que ce n'est pas ok de mépriser mon autorité devant ses enfants comme il le fait. Mais donc si je n'en avais pas parlé j'aurais pu attendre longtemps notre entrevue. 
- ce matin. Le père est dans la cuisine, Johann à ses côtés, je suis à 3 m d'eux, je prépare le repas de midi. J'entends Johann dire à propos de moi en Français sur un ton narquois " Maryline est toujours là, Maryline est toujours là..." puis il commence à dire des  trucs en Allemand sur moi à son père, " Maryline est lourde, Maryline est morte, Je vais te taper Maryline..." Aucune réaction du père ou peut être un petit "Maryline n'est pas morte" mais je n'en suis pas sûre puisque ça c'était en Allemand. Quoiqu'il en soit, ce que dit le petit à mon égard n'est pas sympa du tout, vu le ton employé j'en suis certaine, cependant le père ne lui pose pas de limite et je ne parle pas de demander à l'enfant de présenter des excuses. Puis alors que je demande à Johann de me rejoindre pour essayer des chaussons, il me répond sur un ton insolent excèdé "oui c'est bon!!!". Je m'emporte, le père est là, et demande à Johann de ma parler sur un autre ton. Le gamin refusé et continue d'avancer en m'ignorant, je l'arrête et lui demande une fois d plus de me parler sur un ton plus doux. Le père lève les yeux de son magazine et me demande ce qu'a fait Johann, je lui répond qu'il a été insolent, le père me répond un Ah oui et c'est tout. 
Je bous depuis ce matin, je suis sans force et sans énergie et si tu savais comme je me sens méprisée à tort ou à raison mais mes émotions sont réelles  ça c'est sur. 
Je ne comprends pas le manque de réaction de la part du père. 
Ça me bouffe de l'intérieur, ça me met en colère. 
Voilà. Je crois que là où j'ai besoin d'aide c'est pour savoir si je prends tout ça trop à cœur ou si effectivement il y a bien ambiguïté de la part du père à propos de ma présence dans sa famille. Je pense qu'il ne cautionne pas ma méthode et sans le savoir il effectue un travail de sape, car pour moi et dans les faits c'est bien de ça Qu'il s'agit. Car ce que je ne t'ai pas dit c'est que depuis un moment les enfants mais surtout le petit, parle quotidiennement de qui est le chef à la maison. Son comportement devient narquois et insolent dès que son père entre dans la pièce où nous sommes. Je ne me sens pas légitime Aux yeux du père. Je deviens donc illégitime aux yeux des enfants en présence de leur parents  et ils me le font bien savoir. 
Pour conclure, au mois d'avril lors d'une conversation avec les parents en Floride, je leur ai fait part de mon désir de mettre un terme à mon contrat chez eux dans 2 ans, puisqu'a ce moment là situation était plus relaxe. Maintenant je m'en veux d'avoir dit ça  car je souhaite partir sous 12 mois maximum. Ils étaient extrêmement choqués d'apprendre que je souhaitais partir de Suisse et quitter leur famille alors je te raconte pas la tronche qu'ils vont faire quand je vais leur dire que finalement au vue de ma situation chez eux je pars dans maximum 1 an. 
Si c'est bon pour toi, on peut s'appeler vendredi soir, je serai seule chez moi, je préfère une conversant téléphonique qu'un mail, mais tu vois comme ça t'arrange.
Grosse bise en attendant et bonne nuit si tu me lis avant d'aller au dodo et j'espère que ça va pas t'empêcher de dormir!!! 
Bisous 
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Commentaires
A
Hello Scarlett ! Manifestement, ça s'est gâté de ton côté ...<br /> <br /> Alors, je vais te donner mon opinion, mais attention, je ne connais absolument pas ce milieu de nounous de luxe, et je ne sais pas si tu as besoin de "références" de la part de tes employeurs pour la suite. Si c'est le cas, faut la jouer diplomate, et ça, je sais pas faire.<br /> <br /> Ma réaction, c'est : trouve autre chose. La situation semble insupportable et dure depuis un moment. Il ne semble pas que tes employeurs aient à coeur de dialoguer avec toi puisque tu le leur as demandé à plusieurs reprises sans résultat. Quant à leur expliquer pourquoi tu souhaites partir, tu l'as très bien dit dans ton mail : les parents ne te soutiennent pas et ne sont pas respectueux, en ta présence de surcroît. S'ils veulent éduquer leurs enfants de cette façon, qu'ils le fassent sans toi.<br /> <br /> Ceci dit, il semble que le père soit complètement à l'ouest. Jamais vraiment présent avec son fils, puisqu'il demande toujours ce qui vient de se passer, alors qu'il était là (enfin, physiquement mais son cerveau était ailleurs). Pas cool d'avoir un père comme ça. C'est peut-être (attention, psy à 2 balles) pour ça que le gamin se fait provoquant, il voudrait bien une réaction de son père. Mais ça, il n'y a que son père qui peut le faire, tu n'y es pour rien. Et dis-toi bien, mais tu le sais sûrement déjà, que ce n'est pas contre toi que le petit s'exprime, mais qu'il tente d'exploiter ce désaccord qu'il a senti entre son père et toi (de vrais détecteurs, ces gamins).<br /> <br /> Bon, voilà mon avis au vu de ton mail. J'espère que cela pourra t'aider. Tiens-moi au courant de la suite.<br /> <br /> Courage !
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